Paul Craipeau, Commission d’art sacré de la Vendée
Trois chants religieux ont franchi nos limites géographiques. Le premier est le Vexilla Regis. Adopté par l’Armée catholique et royale durant la guerre de Vendée, il date en fait de 569. Le second, l’Ave Maria de Lourdes, composé pour des pèlerins vendéens en 1873 par l’abbé Jean Gaignet, passa de 8 à 68 couplets pour accompagner les très longues processions et décrire les apparitions de la Vierge. C’est l’un des chants catholiques les plus connus dans le monde, traduit dans toutes les langues. Le troisième est associé au jubilé des 700 ans du diocèse de Luçon. Nos voix s’élèvent, du frère Jean-Baptiste, s’appuie sur l’Écriture et l’histoire de l’Église diocésaine pour dire sa mémoire reconnaissante.
En Vendée, la riche collecte d’ethnologues passionnés s’est étendue aux Noëls et cantiques mais aussi à la Chanson de la Mariée, écrite par l’abbé Gusteau, un véritable sermon qui était très populaire en Poitou et Bretagne. Le répertoire des XXe et XXIe siècles, accompagné par le travail remarquable de formation des abbés Abel Gaborit et Claude Raffin, comprend les créations de quelques chanteurs chrétiens vendéens, tels Patrice et Roger Martineau, Jean-Paul et Brigitte Artaud, mais aussi les compostions du P. Gaëtan de Courèges, de Christian Villeneuve, Jean-Michel Dieuaide, Guillaume Marionneau…