Le patrimoine funéraire dans et autour des édifices religieux. Tour de Vendée en images

Céline Belzic Service patrimoine, Département de la Vendée

            Jusqu’au dernier tiers du XVIIIe siècle, les morts et les vivants cohabitaient dans des lieux sacrés, l’église et le cimetière. Cette omniprésence de la mort est remise en cause par les hygiénistes, puis par la déclaration royale de 1776 qui réduit drastiquement le droit d’être inhumé dans les églises et pose le principe de la translation des cimetières hors des bourgs. Confirmée par un décret impérial en 1804, cette législation transforme profondément l’organisation funéraire. En Vendée, la translation d’une partie des cimetières et la reconstruction partielle ou totale d’environ un tiers des édifices religieux contribuent à la disparition d’une partie du patrimoine funéraire d’Ancien Régime. Qu’en reste-t-il ? Et que nous a légué le XIXe siècle ?