Cinq siècles d’orfèvrerie religieuse en Vendée

Christian Gendron Conservateur honoraire de musée.

            Les milliers d’orfèvreries de nos églises intéressent à la fois la variabilité de l’iconographie et la symbolique religieuses selon les époques et les directives de l’Église, l’évolution des styles et des modes, le commerce et la revente des objets de culte, etc. Ces derniers, témoins de notre foi avant tout, reflètent aussi le niveau de richesse de nos sociétés.

            Les orfèvreries de notre département provenaient sous l’Ancien Régime de Paris et, loin derrière, de Nantes et d’Angers. Par la suite Paris et Lyon laisseront peu de place aux villes de la région, hormis Nantes. Nombre de pièces sont inutilisées aujourd’hui. Des complexes décors néo-gothiques des Demarquet aux formes épurées d’Albert Schwartz, mille prières d’argent et d’or nous contemplent. Sans parler des innombrables candélabres, reliquaires, thabors et autres bronzes dont on n’ose envisager l’avenir.